Distance : 8.9 km Montée totale : 440 m Descente totale : 442 m Altitude maximale : 1'275 m Altitude minimale : 860 m Temps de marche : 2 h 43 |
Présentation : Un bloc erratique est, en géologie et en géomorphologie, un fragment de roche de taille relativement importante qui a été déplacé par un glacier parfois sur de grandes distances. Lors de la fonte du glacier, le bloc erratique a été abandonné sur place par les flancs du glacier. Une grande partie de ces blocs furent exploités par les carriers, afin d’obtenir un matériau adapté pour la construction de bâtiments prestigieux (par exemple : les escaliers du collège de Boudevilliers). On peut voir un reste de bloc le long du chemin des Granits, fendu d’encoches dans lesquelles on glissait des coins en bois; humidifiés, ces derniers permettaient de fissurer le solide granit tout en douceur. |
Présentation :
Le sous-sol issu de la glaciation (moraine) est riche et convient très bien à la production forestière, ces forêts sont parmi les plus productives du Val-de-Ruz. Les sapins blancs, par leur enracinement profond, y puisent les minéraux indispensables à une croissance rapide. Exemples :
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Présentation : Grâce à la dénivellation du terrain, la mise sous pression de l'eau est plus aisée qu'en terrain plat. Ce réservoir permet de distribuer l'eau pour les hameaux de Malvilliers et de la Jonchère et alimente en partie le réservoir de Boudevilliers. L'eau est pompée dans les zones de captage en dessous de la route du Vanel puis est poussée par des pompes vers ce point haut. La protection des zones de captage est divisée en 3 secteurs; elle réduit passablement l'activité agricole (fumure, parcage du bétail) et forestière (traitement des bois, utilisation de machines propres). |
*Présentation La roche calcaire de notre Jura valait de l'or à une certaine époque. Les villes de Morat, Fribourg ont été construites partiellement avec des blocs provenant dans cette carrière. Les sous-produits de la carrière ont servi de fondation aux routes de ces mêmes régions, la molasse du plateau n'étant pas stable pour ce genre de construction. L'exploitation s'est terminée dans les années 1960; la route très proche et la menace pour la ligne CFF ont contraint à sa fermeture. |
*Présentation
Le 27 novembre 1983, un véritable ouragan s'est abattu sur l'arc jurassien. Un tourbillon est descendu depuis le Mont-Racine sur cette partie de la forêt, continuant sa course dévastatrice en direction de Chaumont. En une soirée, c'est 2,5 fois les coupes annuelles du Val-de-Ruz qui sont par terre.
Les grandes surfaces déboisées sont en partie reboisées en replantant des essences diverses et d'autres se sont reboisées naturellement avec des essences locales. La sélection positive permet de désigner les tiges de bonne qualité et de les répartir à la distance définitive sur la surface. La récolte de ces tiges d'élite pourra se faire vers 2070. |
*Présentation Durant des décennies, les bois exploités en amont sont tirés sur ces chemins jusqu'aux hameaux de La Jonchère et de Malvilliers, déposés pour la vente. Les nombreux passages ainsi que les importants ruissellements des eaux dus aux orages, ont creusé le sol morainique jusqu'au sol calcaire par endroits. |
*Présentation
Vers 1640, sous la protection de l'Évêché de Bâle, les mennonites sont venus se réfugier sur les hauteurs de l'Arc jurassien, en dessus de 1000 m d'altitude, afin que les citoyens locaux ne soient pas perturbés par leur présence. Le déboisement de ces forêts d'altitude inexploitées s'est fait en fonction de l'arrivée des nouveaux venus.
Vers 1750, la Commune de Boudevilliers impose la taxe militaire pour ceux-ci, et peu à peu, ils désertent le territoire communal (la religion leur interdit de servir dans une armée). Laissées à l'abandon, de nombreuses habitations finissent par s'écrouler au fil du temps. |
*Présentation
Les nouveaux venus dans la région ont épierré les pâturages et surtout les prés fauchés.
Afin de délimiter les terrains conquis, les pierres sont utilisées pour confectionner les barrières entre voisins et définir l'Acte de propriété sur le terrain. La fermeture d'un chemin doit tenir compte des nombreux passages dus à l'activité dans la région; ainsi les portails «clédar» sont construits de façon pratique, permettant ouverture et fermeture rapide et efficace pour retenir le bétail. L’ère de l'automobile a modifié le terme de «clédars» en bovi-stop. |
*Présentation
Datant du milieu du 17e siècle, ces habitations ont abrité durant un siècle les populations mennonites.
La partie étable est toujours située à l'Ouest et l'habitation est à l'Est, avec une petite fenêtre souvent munie d'un barreau afin que les nombreux brigands ou les loups présents dans la région ne puissent y pénétrer.
La pièce cuisine, ainsi que la chambre à coucher, se situe au rez-de-chaussée, «chauffé» par le bétail voisin. Une seule porte d'entrée commune au bétail et aux personnes. La grange est accessible par le nord en profitant de la différence de niveau du terrain. Le coin jardin entouré de murs en pierre sèche est au Sud. La citerne est sur le côté. L'implantation de ces maisons est toujours identique. Tout un village en ruine est visible sur le Plat Berthoud (plus loin vers la Serment). |
*Présentation
Les arbres, abritant le bétail par mauvais temps ou par forte chaleur, peuvent servir, une fois abattus, de combustible pour les habitants locaux.
Le taux de boisement doit rester acceptable afin de ne pas diminuer le rendement herbeux de la pelouse. |
*Présentation Les parties de pâturage moins accessibles au bétail ou ayant un herbage de moindre qualité se laissent envahir par les plantes ligneuses; ainsi, la forêt reprend le dessus après 350 ans d'absence. |
*Présentation
La grande partie des forêts situées au-dessus de 1000 m est en mains de privés, et est l’héritage du 17ème siècle.
Tout le reste de la forêt, en général toutes les parties en côte ou marécageuses, est la propriété des collectivités publiques (État, communes). Ce sont des forêts proches des villages, constituant la réserve de bois de construction et de chauffage, puisque l'endroit ne permet pas de faire de l'agriculture. |
*Présentation Depuis ce mirador, construit en 2015, symbole de la fusion de la Commune du Val-de-Ruz, on surplombe toute la nouvelle Commune. En dessous, les Roches du Vanel sont une réplique miniature du Creux-du-Van. L'intérêt pour la faune y est présent. Loin de tout, mais proche des liaisons routières, ferroviaires et des terres agricoles intensives, le contraste est énorme. |
*Présentation À 500 m à vol de grands corbeaux se situent l'autoroute et des constructions. Après environ 50 ans que la forêt y soit laissée à elle-même, elle est devenue un refuge pour chamois, chevreuils, lynx, pics noirs et autres animaux. |
*Présentation Les bois présentant des signes d'habitat pour la faune sont préservés. Les pics font leurs nids dans des arbres plutôt vieux, présentant davantage de cicatrices dues au temps : branches cassées, foudre, blessure, pourriture, etc. |
*Présentation
L'exploitation forestière a besoin d'infrastructure pour accéder et évacuer les produits de la forêt. Les chemins de base, accessibles par tout temps aux camions, ont une structure résistante au poids de ces véhicules. Ces chemins sont très prisés des utilisateurs de la forêt (promeneurs, coureurs, adeptes du Nordic-Walking, cavaliers, vététistes, etc.).
Les pistes à tracteur sont taillées dans la masse, sans revêtement. Les bois y sont treuillés et tirés vers le chemin de base; elles sont souvent creusées par le passage des lourds tracteurs et peuvent servir de biotope quand l'eau y est stagnante. Ces pistes ne sont en général pas utilisées par les promeneurs. |